« Regard d'une supportrice exilée... »

1 décembre 2010

Nobody is perfect, except Samir Nasri.

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      Nasri c'est le mec qui en finale de l'Euro des moins de 17 ans en 2004 dit à son homologue espagnol, un certain Cesc Fabregas dans le couloir d'avant match, que les bleus vont gagner, sans être hautain, mais une fierté & une force de caractère juste comme il faut. C'est ce mec qui à 21 ans décolle pour Londres alors que beaucoup pensent qu'il va cirer le banc à l'Emirates, et qui trois mois plus tard plante un doublé à excusez-moi du peu : Manchester-United. C'est ce minot n'a jamais voulu être comparé à Monsieur Zinedine Zidane, il a toujours su ce qu'il voulait et ne l'a jamais caché avec l'ambition d'aller toujours plus haut. C'est ce mec qui a encaissé des tonnes de critiques par un/des pseudos cadres de l'équipe de France pendant deux ans. C’est ce mec qui aurait pris la place dans un bus de zlatane majesté Sir Henry. C'est ce mec qui n'a pas été à la Coupe du Monde 2010 parce que le sélectionneur a lancé des coups de fusils contre les égos surdimensionnés. C’est ce mec qui peut être ravi de ne pas finalement pas y être allé, aujourd’hui il en sourit, moi aussi. C’est ce mec qui fait parti de la génération 87, qui enverra de nouveau les bleus sur le toit du monde. C'est ce mec qui a su se forger un mental d'acier avec les nombreuses blessures qu'il a eu. C'est ce mec qui est toujours revenu plus fort de ses blessures, qui ont su le rendre plus fort, ce mec ne renonce jamais. C'est ce mec qui engrange de la maturité à chaque match, qui n'a plus peur de faire certains actes. C'est ce mec qui a enfin obtenu son permis de conduire à 23 ans, c'est a souligné tellement exploit est grand. Ce mec n'a pas la langue dans sa poche mais sa main oui, en mettant un vent à un espèce de footballeur qui sert à rien, l'hypocrisie n'est que dans un sens. C'est ce mec que je défenderai contre vents et marrées. C'est ce mec qui est en train de devenir un grand joueur en faisant un début de saison tonitruant. C'est ce mec qui restera mon éternel minot même si ce mot ne lui plait plus, il le restera point. Le petit Prince du Vélodrome il n'y en aura toujours qu'un, celui que j'ai vu éclore sous mes yeux et franchir les marches du plus haut niveau sans presque jamais trébucher. C'est ce mec qui depuis cinq ans m'envoie des étoiles pleins les yeux à chaque matchs, dans un passé en bleu, en blanc ou en rouge. C'est ce mec qui quand il ne joue pas, une partie de moi part avec sa blessure, je suis vide, absente jusqu'à son retour. C'est mon repère, ma boussole dans ce monde. C'est ce mec que je soutiendrai où qu'il aille, parce que j'ai la certitude que ses choix seront toujours juste et conforme à la norme que je juge normal dans le football, j'en ai déjà eu la preuve le 11 juillet 2008. Ce mec c'est Samir Nasri et il n'y a que lui dans ma vie.

12 novembre 2010

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Pourquoi tous les jours, je tape ton nom dans la barre de recherche et chaque fois c'est la même chose, il y a de moins en moins d'actualités, dans un mois il y aura peut-être plus rien. Comment je vais faire ? Ton départ je m'en suis pas remise surtout quand je me dis que hier je le sais tu aurais pu débloquer la situation qui sait même nous apporter la victoire. Parce que tu serais rentré en seconde période, parce que les tensions avec le coach toujours là, en joker de luxe ça lui suffisait, mais toi ça t'énervait mais t'as accepté malgré ton sale caractère. Et t'aurais traversé par tes dribbles et énervé la défense parisienne comme tu sais le faire. Le 11 aout 2010 tu marquais en sélection, je me suis dit, voilà c'est sa saison en club il va marquer des points & rester, et en bleus revenir pour progresser. Mais t'as voulu en faire qu'à ta tête, t'as eu ce que tu voulais et t'es parti, c'était le mieux pour toi mais ton départ comme je l'ai dit je m'en suis pas remise je l'ai compris c'est différent. Newcastle ta destination idéal ? J'y crois. Pour ton premier match j'étais là, ta première titularisation et le premier but j'étais devant ma télé mais le 3 octobre non. J'ai trouvé un lien à la dixième minute, tu étais dans le onze de titulaire mais je te trouvais p as, j'ai pas compris..puis j'ai lu ce qui t'étais arrivé. J'ai pas voulu y croire, c'était pas possible, j'ai eu le souffle coupé durant de nombreuse minutes, je suis restée devant mon écran sans voix, en larmes, un cataclysme venait de s'abattre. Il y a un mois, en direct ca aurait été encore plus dur mais je m'en veux terriblement de ne pas avoir été présente, ça n'aurait rien changé mais je voulais y être, je t'ai abandonné au moment où t'avais besoin de soutien. Mais sache que maintenant où tous le monde t'oublie, je suis loin de toi mais le cœur au plus. Je serais là demain à penser à toi, comme dans deux mois, et dans six mois quand tu joueras, je t'abandonnerai pas. Tu allais te relancer en Angleterre, il a fallu qu'un joueur te coupe dans ton élan. Si je l'avais en face de moi celui-là, même deux fois plus petite que lui il comprendrait ce que s'est de souffrir. Mon texte est pire qu'un brouillon, mais quand j'aime trop quelqu'un je me laisse déborder par des phrases qui veulent rien à dire. Tu me manques à l'Olympique de Marseille, en bleus, à Newcastle où t'aurais pu..Attendre cinq mois, j'y arriverais pas, tu me manques trop que j'vais finir par en crever.

3 octobre 2010

« Il a vraiment le moral. Il a la pêche et relativise. Sa blessure évolue bien et pour Hatem, tout se passe parfaitement dans ce contexte familial. C’est l’endroit idéal pour lui. »


Hatem Ben Arfa, pas le temps pour les regrets ?


Voilà, Hatem Ben Arfa s'est fait péter la jambe gauche par l'horrible Nigel De Jong. Une semaine après avoir offert à l'Angleterre les premières bribes de son talent brut, le jeune français a découvert la violence brute de la première League. Un choc terrible qui assombrit naturellement l'avenir d'une carrière, déjà mal démarrée.

Dans un dernier effort samedi dernier, Ben Arfa se redresse sur sa civière et salue le public de St James Park. Un geste ponctué peu après par cette déclaration « Je vais revenir. Je vais travailler très dur dès que ce sera possible pour revenir et jouer encore sous le maillot de Newcastle et jouer devant les supporters. Le chemin sera long, mais je reste confiant ». Depuis, ce sont les acteurs et observateurs qui apportent leur soutien à un des énièmes « enfants terribles » du football français. De Samir Nasri : « C'est un ami. Je lui souhaite un bon rétablissement. Je vais l'appeler mais après sa famille. J'espère que ça le rendra plus fort, c'est dans ces épreuves qu'on grandit », à Luis Fernandez : « Je suis vraiment triste pour Hatem Ben Arfa. J'ai parfois critiqué le joueur mais là je suis triste. C'est un jeune homme avec plein de talents, une dose de génie qu'il n'arrive pas à exploiter. Il va revenir et il va réussir à devenir un grand joueur, c'est sûr !! » en passant par tous les fans de football en France. Même Didier Deschamps, clairement pas fan du bonhomme y est allé de son mot envers HBA : « je suis déçu pour Hatem. Car c'était un nouveau challenge pour lui. C'est une blessure qui nécessite du temps et donc de la patience pour revenir. Mais il est jeune, il reviendra». Des déclarations qui ont toutes en commun l'assurance de revoir Ben Arfa en pleine forme sur les terrains après son retour. Quoi de plus normal quand le plus grand espoir des dix dernières années (son nom était déjà dans les bouches de tout le monde en 1999 alors qu'il n'avait que 12 ans), dont la carrière tarde à prendre la trajectoire qu'on lui prédisait voit une nouvelle saison démarrer en cauchemar à cause d'un coup du sort mal venu ? Lui qui avait accepté de relever le challenge d'un promu anglais pour enfin connaître les joies d'une place de titulaire...

Une carrière en pointillée

La notoriété de Ben Arfa commence il y a 10 ans dans le reportage « A la Clairefontaine ». Né en 1987, il intègre le centre de pré-formation au sein de la génération 86. Il est l'attraction principale du documentaire. Autant dire que lorsque son nom ressort pour intégrer l'effectif pro de l'OL, les amateurs de la série et les professionnels n'ont qu'une envie, voir le petit génie enflammer les stades. Le 6 Aout 2004, à seulement 17 ans, HBA fait ses grands débuts dans l'élite. Au total cette année là, Ben Arfa apparaît 9 fois pour un total de 274 minutes de jeu. Les promesses sont nombreuses et la patience de rigueur car c'est sûr, Hatem Ben Arfa sera un jour, la bombe que tout le monde attend.

Mais le temps passe et rien n'arrive, si ce n'est un départ devenu inéluctable de l'OL au mercato 2008. En quatre années sur les bords du Rhône, il disputera un total de 92 matchs pour 12 buts. Les qualités footballistiques sont là, tout le monde s'accorde à le dire, mais le souci vient de son acclimatation dans un groupe de professionnels comme le confesse Robert Valette, un de ses formateurs à Lyon : « Il avait des qualités footballistiques hors normes. Mais après, il y a l'homme derrière. On n'a peut-être pas su s'occuper bien du garçon et de l'homme qu'il est devenu et aller au-delà du footballeur. »

Arrivé à Marseille pour 12 millions d'euros, il veut tout casser et en finir avec les spéculations sur sa capacité à assumer son statut. Tout semble commencer comme il faut avec Eric Gerets. Titulaire, il marque et apporte un vrai plus offensif au jeu marseillais. Et puis petit à petit ressurgissent les mêmes supposés problèmes avec certains coéquipiers (Cissé, M'Bami, Ziani) et il retrouve le banc des remplaçants régulièrement. Une situation, comme à Lyon, qu'il n'arrive pas à comprendre jusqu'à exprimer son malaise en refusant de rentrer en jeu lors du classico face au PSG au Vélodrome. Sa situation oscillera jusqu'au terme de la saison entre titularisations et mise sur le banc. Gerets quitte l'OM, Didier Deschamps prend le relais, pour le même constat : on ne laisse rien passer au (encore) jeune Hatem. Artisan du titre de champion au même titre que la plupart de ses coéquipiers, il se retrouve le plus souvent cantonné au rôle de joker. Pourtant au cours de ses titularisations (titulaire tous les matchs de la 21ème à la 32ème journée) ses performances sont convaincantes et ramènent l'OM dans la course au titre pour la dernière ligne droite (9 victoires, 2 nuls, 1 défaite). Mais le courant n'est définitivement pas passé avec Deschamps, d'autant que le jeune français n'est pas non plus exemplaire (porte le maillot de Niang avant de rentrer en jeu, oubli d'enlever sa chaine, s'endort sur le banc, arrive en retard...). Au terme de la saison, le souhait de s'en séparer est clair. Hatem a donc quitté l'OM ce mois d'Aout prêté à Newcastle. Un nouveau départ qui doit lui permettre de se révéler : « Fini la parlotte ! Je veux montrer aux supporters ce que je sais faire sur le terrain. Ils m'ont si bien accueilli la semaine passée face à Blackpool que je veux désormais prouver ma valeur. », jusqu'à cette troisième minute...

Quid de la suite

Jamais blessé jusqu'ici, HBA passe directement par la case « fracture » avec une carte invalidité pour minimum 6 mois. Une énième situation particulièrement difficile à vivre moralement et physiquement.

Doté d'un caractère fort qu'il a déjà exprimé plus d'une fois, particulièrement lors de son départ de Marseille cet été. Il n'a en effet pas hésité à annoncer : « Je ne retournerai plus à la Commanderie. C'est fini. Je ne suis pas un paquet de lessive, je ne suis pas de la merde. C'est parce que mes dirigeants se foutent de ma gueule que je vous annonce que je suis prêt à mettre ma carrière entre parenthèses.» Cet état d'esprit déterminé, c'est indéniablement un plus quand il s'agit de traverser une telle épreuve. Car après s'être littéralement fait casser la jambe, il n'est pas évident de revenir. Demandez donc à Alf-Inge Haland dont la carrière s'est stoppée net après que Roy Keane se soit occupé de lui en 2001, ou encore à Jonathan Lacourt, incapable de revenir après son choc avec Kader Mangane en 2009.

Reste qu'après il faut aussi être capable de retrouver toutes ses sensations, sa fougue et la totalité de ses capacités. C'est là que va se jouer l'avenir de Ben Arfa. Car des exemples de joueurs qui ont rejoué au haut niveau après une grave blessure, il y en a beaucoup. Djibril Cissé, Grégory Coupet, Laurent Leroy, Eduardo, Alan Smith...mais il est important de noter que parmi ces exemples, pas un seul n'est parvenu à retrouver son meilleur niveau. Coupet est devenu le remplaçant d'Edel, Cissé joue au Pana, Leroy s'est perdu, Eduardo joue maintenant au Shakthar Donetsk et Alan Smith...à Newcastle. Ben Arfa sera-t-il capable de revenir sur un terrain en possession de tous ses moyens technique et physique ? Rien n'est moins sûr. « Pas le temps pour les regrets, mes erreurs m'appartiennent » rapaient Lunatic. Après tant de mésaventures, le refrain collait bien à Hatem Ben Arfa. Sauf que depuis cette blessure, les regrets pourraient bien être éternels.


Joachim Gettler - Surface

3 septembre 2010

http://footoir.cowblog.fr/images/IMG1422.jpgIl est arrivé à l'Olympique de Marseille à l'été 2007 en tant que doublure de Cédric Carrasso, ce dernier se blessant gravement pour une longue durée, c'est tout logiquement qu'il va le remplacer et fait son premier match en Ligue 1 le 25 aout 2007. Six mois plus tard, il devient incontestable, fait de brillants matchs à son poste, d'impressionnantes prestations, d'arrêts, de prestations etc il nous ait indispensable, je ne compte pas compte le nombre de fois qu'il nous a sauvé depuis maintenant trois ans.
Je n'ai jamais comme certains admirative des gardiens de buts même ceux de mon propre club c'est surement une erreur mais quand Steve a débarqué dans le club jamais j'aurais cru m'attacher autant à ce joueur, un gardien bien qu'il soit olympien. Quand Carrasso s'est blessé je me demandais bien comment on allait surmonter ça, mais tout de suite j'ai eu confiance, il m'a rassuré, éblouit, impressionné c'est la force tranquille de notre effectif, toujours serein et calme. Pour beaucoup ce n'est pas le meilleur mais à mes yeux oui, objectivement ou pas ça m'est complètement égal. Notre Fenomeno est devenu capitaine cette saison, vous ne savez pas même pas le bonheur je vis dès que je le vois avec ce brassard, il est respecté & apprécié de ses partenaires et je ne voyais que lui pour endosser ce rôle qui lui va à la perfection et dont je sais qu'il prend très au sérieux. Je souhaite qu'une seule chose qu'il reste le plus longtemps possible auprès de nous.

 

25 août 2010

« Ça a été pour moi un plaisir et un honneur de porter ce maillot à chaque fois. J'ai toujours eu des frissons quand j'étais sur le terrain avec le maillot frappé du coq, quand j'entendais la Marseillaise. »
 
Ce n'est pas une page qui se tourne mais un livre qui se ferme, et qui va se sceller à tout jamais. Il y a des cicatrices qui même avec le temps ne guériront jamais.. Sous mes airs de fille forte, qui utilise bien souvent l'humour pour faire déviation de mon mal être. Son départ je ne vais pas m'en remettre, treize ans ca marque une vie, treize ans qu'il illuminait mes week-end que ce soit en club ou chez mes bleus surtout dans ma chère Equipe de France. Oui je sais bien qu'il n'est pas mort (je n'ose imaginer) il part juste à New York mais je ne le verrais plus jouer ou quelques vidéos par ci par là en gros nada. Pour faire simple je n'imagine pas les bleus sans lui, je sais qu'il faut avancer dans la vie mais en aout puis septembre et ainsi de suite quand je regarderais le premier match des bleus, je vais chercher ce numéro 12 à la pointe de l'attaque ou sur le banc en vain, l'histoire est terminé et quelle fin, se dire qu'il a fait son dernier match le 22 juin 2010 contre l'Afrique du Sud en jouant que vingt minutes, c'est réellement injuste pour lui.. Lui Monsieur Henry meilleur buteur de l'histoire de l'équipe de France, meilleur buteur d'Arsenal, meilleur buteur français de l'histoire à l'étranger, meilleur buteur français tout simplement etc. La boucle est bouclée il commença et termina sa carrière en sélection par l'Afrique du Sud mais certainement pas de la même manière. Ne jamais le revoir sous ses couleurs, mieux vaut pas que j'y pense finalement. Ça fait plus que mal et cette douleur ne passera jamais. Bonne route aux States, prenez du plaisir & surtout montrez à tous ces détracteurs que vous n'êtes pas là bas pour commencer votre retraite. Mais n'oubliez pas vos supporters français qui ne vous remercieront jamais assez pour tout le bonheur que vous avez pu leur faire partager. Merci capitaine♥.

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