« Regard d'une supportrice exilée... »

13 octobre 2010

http://footoir.cowblog.fr/images/27003443921.jpgChaque championnat à son classico que ce soit en Espagne avec son célébrissime Real-Barca, Manchester-Liverpool outre-manche, ou encore au-delà des Alpes avec la Juventus et le Milan Ac. En France on ne déroge pas à la règle, le classico à la française c'est Paris contre Marseille, le Nord contre le Sud, la capitale versus la province comme vous préférez. Rivalité véritablement née à la fin des années 80 sous coup médiatique pour deux clubs emblématiques qui étaient à cette époque à leurs apogées. Classico préfabriqué il est vrai mais n'ont-ils pas eu raison au final ? Le championnat sans ces deux matchs serait encore moins palpitant qu'il ne l'est déjà. Que tu supportes l'une des deux équipes c'est un devoir de détester, l'ennemi juré d'en face. Dans la vie d'un supporter assister à cette rencontre c'est comme aller à la Mecque pour les musulmans : le summum, tu ne peux pas réellement le savourer sans en connaitre le goût. Tous les opposent & les rapprochent à la fois et les supporters en sont la preuve vivante, avec leur passion dévorante pour leur club respectif & la ferveur qui en découle, on ne peut leur retirer ça, sinon ça sonne le glas. Plus connu les saisons passées dans les pages faits divers que dans l'actualité sportive le classico montre une bien mauvaise image du football français mais certains oublient justement l'essentiel c'est un match de football où certes l'honneur et la fierté sont en jeux mais ces valeurs n'ont-elles pas moins d'importance par rapport à la survie d'hommes qui veulent seulement supporter leur équipe ? C'est le choc de la saison, le match à ne absolument pas perdre, la défaite n'est pas envisageable aux risques d'en entendre parler pendant des années, c'est celui que tous les supporters des deux camps attend avec la plus grande impatience, qu'importe le classement de deux clubs, lors de ce match plus rien ne compte hormis les trois points à la clef, seul le résultat compte. C'est la rencontre que le supporter regarde en premier, quand le calendrier tombe, on en parle15 jours avant et six après jusqu'au match retour, le cambrage est le bienvenue. PSG-OM et inversement est l'affiche de la saison qui faisait, fait et fera toujours parlait d'elle aussi bien dans les cafés que dans des études sociologiques. C'est ainsi elle déchaine les foules et ce n'est pas pour déplaire aux supporters loin de là.

22 septembre 2010

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J
e ne supporte pas l'As Saint-Étienne mais je ne déteste pas non ce club, la seule différence c'est que c'est la seule équipe qui m'est pas indifférente par rapport aux autres du championnat. S'il y a une personne à qui je dois bien dire merci c'est à père. Quand vous avez haut comme trois pommes et que l'on vous parle de football et la seule équipe dont on vous parle c'est Sainté & de ses exploits ou encore quand on vous chante «Qui c'est les plus forts évidemment c'est les verts on a un bon public et les meilleurs supporters on va gagner.» Forcément ça attire les yeux d'une gamine. Mais attire seulement parce que mon cœur a été frappé par la foudre d'un autre club comme vous le savez. Ils ont retrouvé l'Europe, c'était la première fois que j'étais pour une équipe française autre que la mienne dans une compétition. Quand ils perdent ça m'ennuie mais pas de la à déprimer, dans le sens inverse je suis contente quand ils gagnent. Ils sont même autoriser à remporter tous leurs matchs sauf deux dans la saison ce n'est pas trop demander. Depuis une semaine ils sont leaders, je ne sais combien de temps sera va-t-il durer mais je suis ravie pour le club et les supporters qui sont toujours aussi présent dans ce chaudron en ébullition à chaque match. J'espère qu'ils seront bien placé à la 38ème journée, une place digne du club qui pour moi doit jouer le haut classement. Alors voilà le mot supporter est bien trop excessif et ce n'est pas ça mais plutôt une forte affection si je peux dire ainsi.

14 août 2010


J'ai le besoin vital de revenir là bas, je ne sais pas encore quand mais j'y retournerai. J'ai besoin de marcher avec mes semblables, prendre un sandwich en pensant qu'à une seule chose le match qui va bientôt commencer, monter les nombreuses marches et entre chaque escalier apercevoir ce carré vert, sortir et enfin pourvoir s'assoir et admirer ce stade, ses tribunes et la vu sur notre magnifique Bonne Mère, observer tout ce qui se passe autour de moi, les faits & gestes de mes compatriotes, les écouter parler de tel ou tel joueurs me dire que je suis d'accord ou pas, photographier sous tous les angles le stade, voir les virages se remplir petit à petit et commencer à chanter, le parcage visiteur qui est lui aussi remplit mais essaie de pousser la chansonnette sans pouvoir réellement se faire entendre. 20h30 le gardien arrive puis suit l'équipe pour s'échauffer, la pression commence à monter, vingt-cinq minutes plus tard les deux équipes rentrent sur le terrain. Les chants sont résonnent de plus en plus fort dans le stade, les tifos apparaissent, il est 21 heures l'arbitre donne le coup d'envoi c'est parti pour 90 minutes de bonheur, de passion, se sentir comme un poisson dans l'eau. Le temps est écoulé c'est l'heure du départ, rester jusqu'à la dernière seconde, entendre une personne de la sécurité nous dire de partir, faire des clichés des derniers instants, chanter en sortant du stade avec les autres, puis revivre le match dans les embouteillages, et toute la nuit, rêver de vivre cette soirée et vouloir que ça recommence le plus vite possible. Le Vélodrome c'est un diamant brut à mes yeux qu'importe l'issue de la rencontre. Je veux revenir au Vélodrome pour revivre ses sensations si bonnes. Je veux revoir mon Mandanda (en capitaine) faire ses arrêts qui m'éblouissent, Valbuena & sa vivacité, Cheyrou. Je veux voir notre coach, Lucho & sa classe inégale, Taiwo et M'bia faire leur danse à deux balles mais qui me fait plier de rire, Souley soit un mur infranchissable, Heinze & sa rigueur, la jeunesse d'Azpi, la fougue d'Ayew, Brandao mouiller le maillot, sans oublier les deux derniers je veux voir Gignac marquer à la maison et Rémy transpercer la défense adverse. Je veux tout voir, emmagasiner le maximum de souvenirs pour repartir des étoiles pleins les yeux. J'ai besoin de me sentir chez moi, parce que je sais que c'est là bas que je sens vraiment à la maison. Encourager, chanter ma passion pour eux, crier à ne plus avoir de voix je veux que ma vie se résume à ça. A 664 kilomètres de la vrai vie.

4 août 2010

Je n'ai pas la date exacte du jour où j'ai commencé à supporter l'Olympique de Marseille mais lors de la saison 2004-2005 j'ai le souvenir que chaque lundi dans le journal de mon grand-père j'allais voir les pages sports pour regarder les résultats qu'avait fait l'équipe le week-end ainsi que bien entendu le classement qui l'accompagne. Puis petit à petit ce club a pris bien plus d'importance, du simple feuilletage d'un journal à une véritable obsession, c'est pas plus simple que ca : pas une journée je ne pense pas à Marseille, aux joueurs, au match qui vient de passer, au prochain etc. Le vingt-trois aout deux mille cinq a eu au Stade Vélodrome le match retour de la Coupe Intertoto face à La Corogne, perdu deux à zéros le match aller, l'OM avait peu de chance de se qualifier pour la finale mais résultat ils gagnent cinq à un.. j'étais en vacances à quelques kilomètres de Marseille à cause de ce satané mistral je ne suis pas allée au stade mais dans l'hôtel c'était la folie et je vous dit pas dans ma petite tête. Je crois bien que ce match a été le déclic de mon âme de supportrice, réussir un remarquable retournement, regarder un match de fou avec des expulsions, des buts, un brin de folie oui tout était fou faut dire ce qui la vérité là ou elle est de situation Jamais je dis bien jamais je n'aurais pensé qu'une simple équipe de football me serait si essentiel. Non mais franchement faut pas être un peu déboussolée pour qu'à cause d'une défaite on pleure, qui peut nous déprimer plusieurs jours, s'énerver ou dans le cas contraire qu'une victoire nous mette la banane comme possible? Quand on voit nos joueurs rentrer dans l'arène pour aller remporter les trois points pendant quatre-vingt-dix minutes on oublie tout ce qui se passe autour et c'est tout bien que ca fait, un moyen d'évasion. Les supporters du stade Vélodrome, les supporters exilés comme moi de l'Olympique de Marseille sont pour moi les meilleurs, je manque cruellement d'objectivité en ce qui concerne mon équipe & ses supporters. Évidemment personne n'est parfait dans ce monde sinon qu'est qu'on s'ennuierait mais alors montrez moi une ville qui vit au rythme de son équipe, au fil des saisons, des années avec les bonheurs & les malheurs, des scandales & des désillusions, qui n'ont au bout de leurs lèvres que le mot que de leur équipe qui l'a fait vibrer depuis 1899. Il n'y a qu'à Marseille que l'on peut vivre ca dans notre pays, ne cherchez pas c'est qu'ici. L'Olympique de Marseille c'est ma vie, mon oxygène, ça ne s'explique c'est la seule équipe a me donner autant de frissons, d'émotions, entendre tout ce stade chanter pour une seule et même équipe je ressens une émotion unique indescriptible. On ne choisit pas l'équipe que l'on va supporter, c'est elle qui vient a nous. Je soutiendrai toujours mon club pour le meilleur et pour le pire. Mon Olympique de Marseille je t'aime bien trop comme s'est pas permis, je te jure fidélité même après l'au delà, si tu savais comme je t'aime.. En cette année 2010 tu m'as rendu tout cet amour avec ses trophées que tu as offert à tous les supporters mais malgré ces bonnes choses, que tu me fais souffrir dans le même temps. L'amour, la souffrance, la haine tout ca se ressemble quand on y réfléchit bien. Olympique de Marseille mon amour pour toujours.

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